Waou, cet article est vraiment super intéressant (au vu du nombre de commentaires, qui ne s’arrêtent pas depuis un an, je pense ne pas être la seule à le penser!), et déstabilisant… Je ne vais malheureusement rien apporter au débat, je suis comme toi : je connais tous les inconvénients (donc les plus grave, à mes yeux, est l’anti-féminisme et le conformisme… qui me révoltent, mais que je ne peux combattre) mais rien à faire, j’ai honte quand mes gambettes brunissent, et je ne porte pas de tee-shirt tant que je n’ai pas évacué la toison des aisselles. Je suis moins exigeante avec le maillot, je n’épile que les bords pour ne pas que ça fasse… sale. Ouais, sale, ah j’ai honte. Mais pas surtout d’épilation totale ni de ticket de bus ou je ne sais quelle invention! N’empêche, je l’avoue, je m’accroche à ce maillot imparfait pour conserver ma fierté, j’essaie de croire que c’est ce qu’il me reste d’anti-conformisme… C’est bête, mais voilà, je ne cède pas à ça, parce que je trouve ça bizarre de n’avoir pas de poils comme une enfant, presque malsain. C’est peut-être aussi un prétexte, parce que déjà les bords, ça fait drôlement mal, alors j’imagine à peine le reste.
C’est affreux de te lire, parce qu’on se rend compte que notre féminisme affiché n’est qu’une façade. Enfin, non, il ne faut pas tout exagéré, nos fiers principes ne valent pas rien sous prétexte qu’on s’épile, mais tout de même. Oui, je m’oppose à tous ou la plupart des réflexes sexistes de notre société. Et pourtant, je m’épile, et quand je suis bien épilée, ma peau toute douce, je me sens belle.
Merci pour ce très intéressant mais aussi très déroutant article… Malheureusement, je crois que je ne suis pas prête à sauter le pas.
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Par : Lou
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